Lutte contre la fragilité dans les régions frontalières du Nord : les projets du Psgouv 2 contribuent à l'autonomisation des jeunes et femmes de la région du Bounkani

Bouna- L'Etat ivoirien, dans sa volonté de lutter contre la fragilité des populations des six régions frontalières (Poro, Folon, Kabadougou, Bagoué, Tchologo et Bounkani) et de prévenir le terrorisme, y a déployé des projets, à travers l'Agence emploi jeune, entre autres, les Travaux à haute Intensité de Main d'oeuvre (THIMO), les Activités génératrices de revenus (AGR), et le Fonds d'Appui au Secteur informel (FASI).


Ces projets qui s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième Programme social du gouvernement (Psgouv 2022-2024) ont produit des résultats dans la région du Bounkani et y ont changé la vie de nombreuses personnes.


Grâce à l'Agence Emploi jeunes, Daouda Bamba, mécanicien de moto, a obtenu un prêt de 1 million de FCFA à rembourser sur douze mois.


''Avant ce prêt, j'avais mon garage et un petit magasin de pièces détachées. Quand quelqu'un vient pour la réparation de sa moto, je prends les pièces sur place pour réparer la moto. Mais, ce n'était pas facile pour moi, car je n'avais pas toutes les pièces. Je devais toujours aller acheter d'autres pièces chez des revendeurs. Aujourd'hui, grâce à ce prêt, j'ai agrandi mon magasin de pièces détachées. Mieux, ce sont les autres qui viennent acheter les pièces détachées chez moi désormais'', s'est-il félicité.


Ce jeune mécanicien, père de deux enfants dont l'aîné est en classe de 5e, est reconnaissant au gouvernement: "J'avais cinq employés, aujourd'hui j'en ai neuf. J'ai presque fini de rembourser mon prêt. J'encourage d'autres personnes à suivre mon exemple car le gouvernement travaille pour nous. Merci au gouvernement pour ces projets''.


Bénédicte Akoua Kobenan, commerçante de produits cosmétiques à Bouna, a, quant à elle, reçu un prêt de 500 000 FCFA de l'Agence emploi jeune, cette année.


''Ce prêt m'a soulagée, car j'ai toutes les gammes de produits cosmétiques dans mon magasin désormais. Je fais les achats maintenant à Abidjan. Mes deux filles sont à l'école primaire. Dieu merci, j'arrive à assurer leur scolarité sans problème et m'occuper de moi-même et de mes parents'', a dit la jeune dame.


Pour elle, la femme doit se battre. ''Nous sommes dans une zone frontalière avec le Burkina Faso. Ici, la pauvreté est grandissante. En tant que femme, ces projets sont une aubaine et nous évitent des fléaux comme la prostitution et d'être dépendantes de nos maris. J'exhorte mes sœurs à s'intéresser aux projets que le gouvernement met à notre disposition. Il y a même des projets dont les fonds ne sont pas remboursables. Chacun y trouve son compte", a-t-elle assuré.


Botchelom Ouattara et Adjarata Ouattara sont dans le projet THIMO à Bouna. Elles sont balayeuses.


''Je vendais de la friperie au marché. Mais, ça ne marchait pas bien. J'ai saisi ce projet THIMO. Aujourd'hui, je rends grâce à Dieu. Je gagne mieux qu'avant. Avec mes deux enfants, j'arrive à m'en sortir. Au bout des six mois, je vais investir mon économie dans mon ancien commerce pour le fructifier'', a indiqué Adjarata Ouattara, célibataire.


Contrairement à Adjarata, Botchelom Ouattara est lettrée: ''Je vendais du café ''Aboki''. Le projet THIMO va me permettre d'augmenter mon fonds de commerce. Je suis très contente de faire le balayage des artères de la ville et d'avoir un salaire à la fin du mois. Je souhaite que ce genre de projets dure car ce n'est pas facile pour nous en zone frontalière".


 



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